Historique

Au départ, l’idée comme une graine, a germée, sachant que de nos jours, peu de personnes font leur vie dans une seule et même ville. J’ai vu pendant 30 ans mes parents restaurer une ruine dans le Bordelais d’où je viens. Précisément l’Entre-deux-mers. J’ai trouvé que redonner vie à leur maison était la mission que mes parents avaient sur Terre, pensant qu’un jour peut-être, la même passion qu’eux, moi aussi je pourrais redonner vie à une maison.

Ce bien précieux, il m’a fallu 2 ans pour le trouver. Vivant dans une habitation citadine, c’était un grand changement pour nous, avec des moments d’inquiétude tellement la tâche au niveau des travaux de rafraîchissement était importante. Hormis notre entourage proche, beaucoup de nos amis doutaient de notre projet. Finalement nous nous sommes lancés n’écoutant que notre conviction.

Nous sommes arrivés en ces lieux avec un projet : vivre heureux, ouvrir notre maison comme elle l’était autrefois.
La faire vivre c’est notre idée, sans dénaturer le passé, nous avons fait de notre mieux pour conserver beaucoup d’éléments anciens.

L’histoire de notre « demeure »

…débuta aux environs de 1744, il y eu d’abord l’ancienne bâtisse que nous appelons la dépendance. Localisée au centre du village, il n’y avait pas de jardin mais un verger et des vignes. Nous sommes situés sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, la maison possédant une chapelle, c’était un point de passage pour les pèlerins qui venaient se reposer la nuit. Le lendemain à l’aube, ils reprenaient leur route.

À l’époque, l’étage n’était pas habité, il servait à entreposer et stocker de la paille. Plus tard en 1804, un médecin fît édifier une partie attenante, plus « moderne et bourgeoise ». En fin de carrière, il la revendit à un notaire. L’entrée était conçue de telle sorte que les clients descendaient de calèche devant la porte d’entrée, et celle-ci repartait pour rejoindre un chemin à l’autre bout du jardin. Il était impossible de manœuvrer, la largeur de l’allée avait été pensée juste à cet effet. Plus tard, un autre notaire succéda au premier, puis la famille Bertrand, négociants prospères et propriétaires d’hôtels nous la revendit.

Une nouvelle vie commence, bienvenue au Clos du Cèdre…